Je ne veux pas qu'un pénis me pénètre. Je ne me

Je ne veux pas qu'un pénis me pénètre. Je ne me souviens pas de quand ça a commençé, mais il faut se rendre à l'évidence. J'aime chez les grands garçons leurs mâchoires et leur nuque, leurs hanches étroites et leur torse plat, leur odeur parfois, leurs cheveux souvent. Je les aime sensibles ou brusques. Je les aime à leur démarche. J'aime chez les filles la rondeur discrète de leurs seins, l'arrière de leurs chevilles, la minceur de leurs poignets, leurs yeux toujours, leur rire rarement. Mais que faire de tout ça nu allongé devant moi et à portée de main ? Le corps arrête d'être un objet quand je ne le vois plus, contrainte à l'imaginer ou le deviner. C'est là qu'il est le plus beau. Eté ; une seule main glissée entre mes genoux. Un autre été ; la chaleur du soleil entre mes cuisses. J'ai peu de désir de manière générale. Quand un inconnu m'attire, c'est par lui entier que je suis attirée. Je le veux en entier. Je veux l'ensemble de ses souvenirs, je veux ses plus grands chagrins, je veux son humour et sa honte, l'histoire de ses cicatrices et ses photos de classe, je veux tout.